On nous parle souvent du danger du gras mais il ne faut, en aucun cas, sous-estimer les méfaits du sucre.

 

Voici donc 5 points importants sur le sucre dont on ne parle jamais.

 

#1 Il n’y a pas de valeur limite maximale établie pour la quantité de sucre à consommer chaque jour.

Nous pouvons consommer chaque jour une quantité importante de sucre à travers les fruits, les légumes, les légumineuses, les plats « tout prêt », les desserts, les biscuits apéritifs, les barres chocolatées. les boissons sucrées, etc.

De ce fait, certaines populations consomment quotidiennement 30 à 40 cuillères à thé de sucre alors que l’OMS recommande un maximum de 6 cuillères à thé par jour pour un apport optimal.

 

#2 Le sucre de table ou sucre blanc est composé d’une molécule de glucose et d’une molécule de fructose.

Le fructose va essentiellement être transformé en lipide par le foie. Ces lipides sont ensuite libérés dans le sang sous forme de triglycérides.

De son côté, le glucose va conduire à la libération d’insuline par les cellules β de notre pancréas. L’insuline, dans les cellules adipeuses, va favoriser la transformation du glucose sanguin en lipides.

Résultat : l’absorption du sucre de table conduit à un stockage massif de lipides.

Pour ceux et celles qui consomment 30 à 40 cuillères à thé de sucre de table par jour, il y a de quoi avoir un embonpoint.

 

 

#3 15 à 20% d’une cigarette est en fait du sucre

L’incinération du sucre contenu dans la cigarette libère un composé chimique facilitant l’absorption de la nicotine dans le cerveau. Cela rend la cigarette plus addictive et l’industrie du tabac ne le sait que trop bien. 

De plus, saviez-vous que la nicotine a un effet hyperglycémiant ?

 

#4 Les boissons sportives contiennent une quantité de sucre adaptée à un effort très intense tel qu’un marathon.

Leur contenu en sucre équivaut à 8 cuillères à thé (soit 2 cuillères à thé en plus des 6 recommandées quotidiennement par l’OMS).

Bien que leur publicité soit bien visible lors d’événements sportifs importants, la plupart des sportifs d’élites n’en boivent pas.

 

#5 Les grandes marques de l’industrie alimentaire reversent des fonds considérables pour embellir leur image.

Par exemple, entre 2010 et 2015, Coca-Cola a versé 5,4 millions de dollars à une organisation à but non lucratif promouvant le sport comme ingrédient essentiel à un mode de vie sain.

Concernant ces partenariats douteux, je vous conseille la lecture de cet article paru à la mi-avril 2016 sur le site www.lanutrition.fr  :

2) Les Coca-Cola Papers : comment l’argent des sodas arrose la nutrition et le sport français

 

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Références :

1 ) IRN, Responsible food,  Damon Gameau, The 5 things we’re missing in the discussion about sugar, April 2016.